Témoignage: « La FEMUSCABU m’a ouvert les yeux ! »

Au bout de sa deuxième année dans la mutuelle de santé, Bacinoni Nestor ressortissant de la commune Rutana de la même province, ne cache pas sa gratitude à l’égard du travail de la Femuscabu. Ancien client des féticheurs qui vendait ses biens pour couvrir leurs exigences, il nous parle de ce qu’il gagne dans les mutuelles de santé.

« Avant de faire connaissance de la FEMUSCABU, je suis tombé malade.  J’ai vendu un lopin de terre appartenant à ma femme une somme de sept cent mille franc burundais (700 000BIF).  Toute cette somme a été dépensée auprès d’un féticheur. Ensuite, j’ai vendu encore une fois ma chèvre mais pas de guérison.

Après le travail de sensibilisation de l’animateur de la FEMUSCABU sur la mutualité, j’ai compris qu’un malade doit se rendre aux professionnels de santé pour se faire soigner. C’est à ce moment que j’ai pris la décision de faire assurer mon ménage en payant directement toute la cotisation exigée.

Cette année, je me suis fait soigner trois fois. J’ai été transféré dans un hôpital pour les soins spécialisé et depuis je suis en bonne santé comme vous pouvez le constater à l’œil nu. Ma mutuelle  est considérée comme notre protectrice. Je n’ai plus besoin de vendre ni ma terre ni mon cheptel  pour payer les soins. J’admire et j’acclame la FEMUSCABU pour  son travail d’éducation et de sensibilisation à la prévoyance sociale »

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